Éloise se trouve en Semine, à l'extrémité nord-ouest de la Haute-Savoie, face au département de l'Ain, sur la route d'Annecy à Valserhône. Son territoire constitue une sorte d'appendice de ce plateau, enserré entre le lac de retenue du barrage de Génissiat sur le Rhône, qui effectue une boucle pour le contourner, et le ruisseau de Balavent. Son habitat est dispersé dans de nombreux hameaux répartis sur le sommet du plateau, dont les principaux sont les Bachats, la Pièce, Fiolaz, le Grand Buisson, Bois d'Arlod, les Grands Champs et Bonvy.
Au , Éloise est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valserhône[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (56,7 %), terres arables (13,2 %), zones urbanisées (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), eaux continentales[Note 4] (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
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Lors du traité de Lyon, le , le Bugey, le pays de Gex, le Bresse et le Valromey passent de la Savoie à la France. À partir de cette date, le chemin des espagnols est créé. Il s’agit d’une route permettant aux armées espagnoles de rejoindre la Franche-Comté puis la Flandre qui étaient espagnoles à cette époque, depuis l’Italie en passant par la Savoie. Les troupes espagnoles passaient par l’ancêtre du pont de Grésin, construit à peu de distance du pont actuel, pour se diriger vers Lancrans, Chézery, et rejoindre la Franche-Comté[8].
En 1601, le Pont d'Arlod appelé également « Les Certons d'Arlod » ou « Essertoux » ,avec ses 48 habitants[9] est accordé à la France comme tête de pont sur la rive gauche du Rhône. Le traité de Turin de 1760 voit la frontière reportée sur le fleuve[10].
Liste des syndics, des conseillers, des conseillers nouveaux successifs et des maires (de 1731 à 1860)
Liste des Syndics
Période
Identité
Étiquette
Qualité
...
...
...
...
...
<1899
...
Claude Cattin
...
Maire
<1888
...
Alexandre Duborgel
...
Maire
<1867
>1874
Guillaume Gassilloud
...
Maire
...
...
...
...
...
1830
1830
Joseph Pichollet
...
An X
1815
Jean-Michel Donzier
...
Maire
1792
1793
Louis Ravinet
...
Maire
1791
1791
Joseph Vollerin - Vincent Astier - Joseph Bouchoud
...
...
1790
1790
Pierre Millet - Joseph Vollerin - Vincent Astier
...
...
...
...
...
...
...
1753
1731
Claude-François Guichon - Joseph Astier - Noël Cattin
...
...
1752
1752
Jacques Rey - Claude-François Guichon - Joseph Astier
...
...
1751
1751
Georges Servas - Jacques Rey - Claude-François Guichon
...
...
1750
1750
Claude Perrier - Georges Servas - Jacques Rey
...
...
28 février 1749
1749
Louis Ravinet - Claude Perrier - Georges Servas
...
...
1749
28 février 1749
Pierre Cattin - Louis Ravinet - Jean-Claude Bouchoud
...
...
1748
1748
Vincent Jacquinad - Pierre Cattin - Louis Ravinet
...
...
1747
1747
Pierre Giet - Vincent Jacquinod - Pierre Cattin
...
...
1746
1746
Jean-Pierre Lacroix - Pierre Giet - Vincent Jacquinod
...
...
1745
1745
Jacques Rey - Jean-Pierre Lacroix - Pierre Giet
...
...
1744
1744
Vincent Rey - Jacques Rey - Jean-Pierre Lacroix
...
...
1743
1743
...
...
...
1742
1742
Claude Baudet - Jean-Claude Juillard - Vincent Rey
...
...
...
...
...
...
...
1731
1731
Georges Servaz
...
...
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2021, la commune comptait 931 habitants[Note 5], en évolution de +11,76 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
D'or au pont suspendu de sable posé entre deux rochers de sinople mouvant des flancs en chaussé et entre lequel coule une rivière d'azur, accompagné en chef a dextre de trois feuilles de chêne rangées en bande et au canton senestre d'un écusson de gueules à la croix d'argent.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valserhône comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne [PDF]), p. 16.
↑Ghislain Lancel, Le Chemin des Espagnols, par les cartes anciennes et sur le terrain, Champfromier, Publications Patrimoine et Histoire de Champfromier, tome 5, , 137 p. (ISBN978-2-9550661-3-3).