Les élections législatives liechtensteinoises d' sont des élections anticipées qui se sont déroulées le .
Système politique et électoral
Le Liechtenstein est une principauté organisée sous la forme d'une monarchie constitutionnelle.
Le chef d'état est un Prince, qui possède des pouvoirs politiques importants, comprenant un droit de veto. Ces aspects de monarchie directe sont contrebalancés par des éléments de démocratie directe — initiative populaire et référendum — qui font du Liechtenstein le pays d'Europe où celle-ci est considérée la plus poussée[1].
Le parlement, ou Landtag, détient le pouvoir législatif. Les 25 députés qui le composent sont élus pour quatre ans au sein de 2 circonscriptions, l'Oberland et l'Unterland, comportant respectivement 15 et 10 sièges.
Tous les sièges sont pourvus au scrutin proportionnel entre les listes de candidats ayant remporté au moins 8 % des suffrages exprimés au niveau national[2].
Élections anticipées à la suite d'une motion de défiance du Parti progressiste des citoyens votée le par 17 voix pour et 8 contre. La motion exige la démission du Premier MinistreMarkus Büchel (PPC), au pouvoir depuis sept mois. Le lendemain, le princeHans-Adam II décide de dissoudre le parlement national afin d'organiser de nouvelles élections le mois suivant[3].
L'ensemble des voix en faveur des candidats d'un parti sont comptabilisés comme suffrages pour ce parti, ce qui porte le nombre de ces derniers à un total bien supérieur au nombre d'électeurs.
Source: European Elections Database[4] et Union Interparlementaire[3]
Victoire de l'Union patriotique qui remporte la majorité absolue à l'assemblée et reconduit sa coalition avec le Parti progressiste des citoyens. La Liste libre perd l'un de ses deux sièges.
Le Premier Ministre Markus Büchel (PPC) cède la place à Mario Frick (UP), qui prête serment le avec son Cabinet de cinq membres (dont deux femmes)[5],[3].