Les précédentes élections en 2018 ont lieu dans un contexte de vive répression de l'opposition. Le chef de l'opposition Sheikh Ali Salman est condamné à la prison à vie le , la cour d'appel ayant annulé l'acquittement en sa faveur. Sheikh Ali Salman était accusé de «collusion » avec un pays étranger, le Qatar, au cours du soulèvement bahreïnien sept ans plus tôt, dans le but de « renverser l'ordre constitutionnel ». Bahreïn a coupé toutes relations diplomatiques avec le Qatar en 2017 lors de la crise du Golfe[2].
Bahreïn, un proche allié des États-Unis et du Royaume-Uni qui y possède des bases navales stratégiques, a dissous les principaux groupes d'opposition, dont le Mouvement Al-Wefaq, mettant en prison plusieurs centaines d'opposants, ainsi que des douzaines de religieux[2].
Le Conseil des représentants, ou Majlis Al-Nuwab, est pour sa part composé de 40 sièges dont les membres sont élus pour quatre ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions[3].