Cette élection sénatoriale est la deuxième de l'histoire du territoire. Henri Loste est élu sénateur de Wallis-et-Futuna lors de l'élection sénatoriale de 1971. En mars 1967, son fils Hervé Loste, député du territoire, est battu aux élections législatives ; la même année, l'Assemblée territoriale est renouvelée. Henri Loste perd ses soutiens et son poste de sénateur est mis en jeu[1].
Soséfo Makapé Papilio est élu avec 11 voix contre 10 pour l'indépendant Paul Chautard[2]. Le sénateur sortant, Henri Loste, ne recueille aucune voix[1]. C'est la première fois qu'un Futunien devient sénateur de Wallis-et-Futuna[3].
« Le renouvellement de l'assemblée territoriale en faveur des gaullistes explique le succès, au premier tour, avec onze voix, de son président »Sosefo Makape Papilio[1].
Conséquences
Henri Loste conteste l'élection au Conseil constitutionnel, arguant de « pressions administratives qui auraient été exercées sur les délégués sénatoriaux ». Cette requête est rejetée le 27 janvier 1972 par le Conseil Constitutionnel qui l'estime infondée[4]. Le scrutin marque la fin de la carrière politique d'Henri Loste, qui se retire du territoire et rentre l'année suivante à Bordeaux prendre sa retraite[1].