Cet article ou cette section contient des informations sur des scrutins à venir.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent. La dernière modification de cette page a été faite le 3 janvier 2025 à 23:09.
Le , il est procédé par la CNE à une vérification des procès-verbaux du second tour des sessions des commissions régionales électorales sur demande de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), afin de tenter de sortir le pays de l'impasse politique[6]. À l'issue de cette opération, la commission nationale électorale donne de nouveau Umaro Sissoco Embaló vainqueur du scrutin le [7]. Le , la Cour suprême rejette la demande du PAIGC d'annuler la nouvelle décision de la CNE du qui confirmait ses précédentes proclamations, quant aux résultats du second tour[8]. La CNE établit le un nouveau procès-verbal, cette fois exhaustif, et donnant toujours avec les mêmes résultats Embaló gagnant[9].
Crise politique
Aristides Gomes est limogé de son poste de Premier ministre au lendemain de l'investiture d'Umaro Sissoco Embaló. Le 29 février, Embaló nomme comme Premier ministre Nuno Gomes Nabiam. Le nouveau président justifie cette décision par l'impossible cohabitation entre les deux hommes[10]. En réaction, l'Assemblée nationale a investi son président Cipriano Cassamá comme président par intérim, alors qu'Embaló réside au palais présidentiel[11]. Le 26 juin, cinq députés du PAIGC rejoignent la coalition au pouvoir[12], et le gouvernement obtient la confiance du Parlement le 1er juillet[13].
Des hommes armés ont encerclé le palais du gouvernement le , où le président Umaro Sissoco Embaló et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam se seraient rendus pour assister à une réunion du cabinet[14]. Le , le président Umaro Sissoco Embaló annonce la dissolution de l'Assemblée nationale populaire, annonce des élections anticipées pour le 18 décembre 2022 et reconduit Nuno Gomes Nabiam[15],[16].
Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2023, de nombreux troubles éclatent entre l'armée et des forces de sécurité qui font deux morts, troubles qualifiés de « tentative de coup d'État » par le président Embaló après son retour de la COP28 le 2 décembre 2023[21]. En réponse, celui-ci dissout le parlement le 4 décembre 2023[22]. Le 12 décembre 2023, Umaro Sissoco Embalo reconduit Geraldo Martins au poste de Premier ministre[23], puis le congédie et le remplace une semaine plus tard, le 20 décembre, par Rui Duarte de Barros[24].
Le , à la sortie du conseil des ministres, Embaló affirme qu'il ne ce présenterait pas à la prochaine élection présidentielle après avis de sa femme Dinisia Reis Embaló[25],[26]. Il annonce le lendemain envisager de revenir sur sa décision[27].
Mode de scrutin
Le président de la Guinée-Bissau est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrage est déclaré élu.
Notes et références
Notes
Références
↑« Bissau : le président Vaz se représentera en indépendant (entourage) », Africanews, (lire en ligne).
↑« Présidentielle en Guinée-Bissau : un second tour opposera Domingos Simões Pereira à Umaro Sissoco Embaló », Jeune Afrique, (lire en ligne).