La chapelle est située dans le département français des Alpes-Maritimes, sur la commune de La Trinité.
Historique
Le le roi Victor-Emmanuel Ier fait de La Trinité une commune sous le nom de La Trinité-Victor.
La chapelle de La Trinité construite en 1617 est jugée trop petite. On décide de l'agrandir. Pendant la pose de la nouvelle couverture, en , elle s'effondre.
Trois projets sont en concurrence. Le projet de l'architecte niçois Joseph Vernier (1800 - 1859) emporte le concours. Comme le signale l'architecte, son projet original reprend pour modèle l'église turinoise de la « Gran Madre di Dio », construite entre 1827 et 1831 par Ferdinando Monsignore. Sa façade s'inspire du Panthéon de Rome.
Elle a un plan centré hexagonal inscrit dans un triangle équilatéral dont la pointe des angles est coupée, trois absides logées dans les angles du triangle, trois avant-corps traités comme des façades de temples doriques antiques occupant les côtés, avec une coupole centrale épaulée par trois demi-coupoles. Pour rappeler la Trinité, l'architecte a décliné un parti ternaire. L'édifice est d'une grande unité spatiale.
Des malfaçons ont entraîné des procès qui ont duré jusqu'en 1866, à la mort des responsables. Au premier orage, le toit en tuiles vernissées s'est révélé poreux et en 1878, la chapelle est détruite par un incendie.
Une inscription rappelle la construction : « Cette église à la gloire de la Très-Sainte-Trinité a été construite sous l'heureux règne de l'auguste monarque Charles Albert 1er, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem, et Monseigneur Dominique Galvano, évêque de Nicce, de l'abbé Honoré Cauvin, et de M. André Rebati, maire. Le - ».
Yves Bernard, Annuaire touristique des Alpes-Maritimes et de la principauté de Monaco, p. 276, Éditions Campaniles, 1997 (ISBN978-2-912366009) ; p. 496