L'augmentation de la population chrétienne justifie la création de la paroisse du Bardo en 1914[2]. L'annexe de Saïda lui est rattachée en 1923. On y compte alors 617 chrétiens qui peuvent assister à l'office tous les dimanches dans un lieu de culte provisoire[3], en attendant l'édification de l'église souhaitée par tous les fidèles.
L'indépendance de la Tunisie en 1956 et la nationalisation des propriétés européennes le provoquent le départ d'une grande partie de la population européenne.
L'église est finalement fermée à l'occasion du modus vivendi signé entre le gouvernement tunisien et le Vatican le . Le bâtiment est cédé gratuitement avec l'assurance qu'il ne sera utilisé qu'à des fins d'intérêt public compatibles avec son ancienne destination[8].
↑Saloua Ouerghemmi, Les églises catholiques de Tunisie à l'époque coloniale : étude historique et architecturale, Tours, Université de Tours, , p. 325..