Égide Rombaux est le fils de Félix Rombaux, sculpteur, et d'Érémence Lemmens, boutiquière. Il épouse le 23 novembre 1889, Henriette Van der Auwera. En 1909, il se sépare de sa femme pour s'établir avec son élève et sculptrice Valentine Bender[2].
De 1883 à 1886, il exerce sa sculpture sur plusieurs chantiers en Hollande, en Allemagne puis en France[3]. Il travaille ensuite chez Guillaume De Groot, puis chez Albert Desenfans, et surtout chez Jef Lambeaux.
Il remporte le prix Godecharle de sculpture en 1887 avec son Mercure et, grâce à ce prix, il part pour l'Italie. Il reçoit le Grand prix de Rome en 1891 avec Joseph présenté à Jacob ce qui lui permet de retourner en Italie. En 1895, il revient en Belgique et travaille dans un premier temps pour le marbrier Léonce Évrard et pour Godefroid Devreese[2].
Son groupe en marbre, les Filles de Satan, inspiré du poète Charles Baudelaire fait sensation au Salon de 1903 et reçoit la médaille d'or du salon de Budapest en 1909.
En 1905, il est l'un des cofondateurs du groupe anversois l' « Art contemporain » mais y expose rarement.
Dans son style, Rombaux opte pour le réalisme avec des volumes puissants et en exprimant la passion intérieure de ses personnages[2].
Ayant obtenu la reconnaissance du public et de ses pairs, il fait partie de nombreux jurys artistiques et est nommé au sein d'institutions officielles :
en 1911, membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique ;
↑De nombreuses sources orthographient erronément « Rombeaux »
↑ ab et cJacques Van Lennep, Nouvelle biographie nationale - Volume 4, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique - Volume 4, , 397 p. (lire en ligne), p. 336-337
↑Sander Pierron, « Masques et profils - Egide Rombaux », L'Indépendance Belge, , p. 3 (lire en ligne)
↑Rédaction, « L'Art monumental », Journal de Bruxelles, no 359, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Ministère de l'Instruction publique », Le Soir, , p. 5 (lire en ligne)
Robert Diederich, « Le sculpteur Égide Rombaux, auteur du fronton “L'Aurore” », in Anderlechtensia, bulletin du "Cercle d'Archéologie, folklore et histoire d'Anderlecht, , no 139, p. 2-4.
Eugène De Seyn, Dictionnaire des sciences, des lettres, des arts en Belgique, Editions l'Avenir, tome II, Bruxelles, 1936, page 871