Ce pamphlet constitue la réponse que Céline fait à Jean-Paul Sartre qui publia un article intitulé Portrait de l'antisémite en dans la revue Les Temps modernes où il déclare « Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c'est qu'il était payé. ». Dans sa virulente réponse, Céline compare Jean-Paul Sartre, qu'il nomme volontairement Jean-Baptiste Sartre, à un ténia qui aurait parasité son propre corps. Ce texte a été écrit depuis le Danemark, en , après que Céline fut remis en liberté en juin. Il avait été incarcéré pendant 18 mois à Copenhague où il avait trouvé refuge après sa fuite en Allemagne. C'est à la suite de la communication qu'Albert Paraz lui fait de l'article de Sartre en qu'il écrit son texte[3]. C'est le premier texte de Céline à avoir été publié après que l'écrivain a quitté la France en juin 1944.
Un film de Delphine de Blic, Le caillou dans la chaussure fut réalisé en 2016 sur les polémiques qu'avait engendrées la transcription musicale de ce texte par Bernard Cavanna (distribution : Les films d'ici avec le soutien de la SACEM)
↑« À l'agité du bocal, refusé par Paulhan début janvier 1948, sera publié simultanément dans Le Gala des vaches, dont il constitue les dernières pages 283-286, et en plaquette chez le jeune typographe Pierre Lanauve de Tartas, qui réalise ainsi sa première publication. » Céline, Lettres à Albert Paraz, Gallimard 2009, page 99 note 1 (ISBN978-2-07-012244-8).
↑« On remarque que Paraz a donné en titre "La lettre de Céline sur Sartre et l'existentialisme", avec "À l'agité du bocal", qu'il a compris comme un envoi, entre le titre et le texte dans le corps de celui-là. Il est donc à l'origine de l'erreur de titrage de l'édition de Lanauve de Tartas, "Lettre à J.-P. Sartre" qui dut être masquée par un papillon collé avec le titre exact. » Céline, op. cit., même référence.